FAQ

Est-ce que c’est reconnu et remboursé par la sécurité sociale ?

Y a-t-il besoin de prescription médicale ?

Est-ce que le chiropracteur ne s’occupe que de la colonne vertébrale ?

Quelle est la différence avec l’ostéopathie ?

Est-ce que c’est douloureux ?

Pourquoi science, philosophie et art ?

Qu’est-ce que je peux attendre de ma visite chez un chiropracteur ?

La chiropraxie est-elle la dernière méthode à la mode ?

Holistique, qu’est-ce que ça veut dire ?

 

● Est-ce que c’est reconnu et remboursé par la sécurité sociale ?

Tout d’abord il faut préciser que ce sont deux choses distinctes !

La reconnaissance est celle de la loi française. La chiropraxie l’a obtenu en 2002. Le chiropracteur est un professionnel de santé reconnu, possédant un numéro ADELI (ministère de la santé).

Le remboursement est assujetti à une décision de la sécurité sociale. Aujourd’hui la chiropraxie n’est pas remboursée, mais de plus en plus de mutuelles la prennent en charge. Renseignez-vous auprès de votre organisme !

 

● Y a-t-il besoin de prescription médicale ?

Non, les chiropracteurs ayant acquis par les décrets de 2011 le statut de « professionnel de premier contact » (ou de première intention), le patient peut venir consulter directement.

Par l’anamnèse (questionnement) et l’examen physique réalisé, le chiropracteur pourra déterminer si la prise en charge est de son ressort, ou s’il doit référer vers un autre professionnel.

Cela dit, de plus en plus de médecins généralistes notamment travaillent en collaboration avec des chiropracteurs.

 

● Est-ce que le chiropracteur ne s’occupe que de la colonne vertébrale ?

Non, le chiropracteur s’est spécialisé dans la prise en charge fonctionnelle de la colonne vertébrale du fait de son rôle central dans notre santé, notamment du fait de la relation intime qu’elle entretient avec le système nerveux, de sa tendance à somatiser les différents stress (psycho-somatisation), de l’impact de ses déviations sur la posture, et de la souffrance que lui impose directement notre mode de vie sédentaire actuel !

Mais il interviendra à bien d’autres niveaux pour s’assurer de la prise en charge la plus globale et la plus étiologique (causale) possible. Pour en citer quelques-uns : corrections des articulations périphériques (genoux, pieds, épaules, …), travail de la sphère temporo-mandibulaire (mâchoire), techniques réflexes viscérales, techniques réflexes somato-psychiques (émotions), conseils d’hygiène de vie, conseils de posture, …

 

● Quelle est la différence avec l’ostéopathie ?

Chiropraxie, ostéopathie, étiopathie, … sont cousines dans la grande famille des professions de santé manuelle.

Si vous faites appel à l’un de ces professionnels vous avez choisi une approche naturelle et complémentaire à la médecine conventionnelle et cela vous sera sûrement profitable !

La vraie réponse à la question de savoir vers qui vous tourner est qu’il s’agit pour vous de trouver le praticien qui vous convienne, qui fasse preuve de professionnalisme, de haute technicité et d’empathie. Les techniques utilisées sont variées, se croisent et dépendront de la sensibilité de votre thérapeute.

Mais si vous insistiez… les chiropracteurs peuvent se prévaloir d’avoir suivi la formation la plus longue (5500 h) d’un niveau d’exigence supérieur à celui de la loi française (3250 h) et soumise à une accréditation internationale (CCEI) ; et notamment d’être les seuls à être légalement habilités à réaliser des manipulations type HVLA cervicales sans avis de non contre-indication médical. Les techniques instrumentales sont aussi leur apanage.

 

● Est-ce que c’est douloureux ?

Non ! Voici l’une des idées reçues les plus tenaces à propos de la chiropraxie. Il s’agit en réalité d’une méthode parfaitement douce et respectueuse du corps, jamais brutale, jamais forcée. Certaines techniques d’ajustement impliquent une haute vélocité qui peut apparaître impressionnante à l’observateur, mais l’expérience d’un « ajustement » est fréquemment décrite comme libératrice. Par ailleurs de nombreuses techniques utilisent le toucher et la stimulation de points réflexes, tout comme des instruments (percuteur doux, calles de sur-élévation du bassin, …) largement utilisés pour la prise en charge du nourrisson ou de la personne âgée. C’est donc un argument intenable pour éviter sa visite chez un chiropracteur !

 

● Quelle durée pour un traitement ?

Il n’y a pas de durée type. Après la première consultation, le plan de traitement est défini avec vous. Plusieurs facteurs entrent en jeu : âge, antécédents, ancienneté du motif de consultation, alimentation, hygiène de vie, objectifs personnels, …

Un équilibre doit être trouvé entre rapidité de traitement et stabilité dans le temps des soins.

Avec un objectif idéal : votre autonomisation dans la gestion de votre santé.

 

● Pourquoi science, philosophie et art ?

La chiropraxie s’est établie sur ces trois axes :

-La science fait référence à la somme des connaissances actuelles en matière d’anatomie, physiologique, biomécanique, neurologie, imagerie. La profession dans son ensemble développe de grands efforts pour une pratique « basée sur l’évidence » -Evidence-Based Medicine-, confrontant en permanence les formidables intuitions de nos prédécesseurs aux données actuelles.

-La philosophie est ce qui fait la différence et l’essence de la chiropraxie. Imaginez un instant l’impact que peuvent avoir les paradigmes suivants sur la gestion d’un problème de santé : « votre corps possède une intelligence innée qui est à l’œuvre en permanence, la maladie est un défaut d’expression de ces forces d’auto-guérison, le rôle d’un chiropracteur est de rechercher et corriger ces interférences ». Car cela pousse à s’interroger sans relâche en remontant la cascade des causes d’un problème de santé.

-L’art est la résultante. C’est la main qui a développé une sensibilité particulière, le coup d’œil analysant la posture et la démarche, la capacité à s’adapter à l’individualité de chaque patient et par des gestes doux et spécifiques lui permettre de retrouver son équilibre.

 

● Qu’est-ce que je peux attendre de ma visite chez un chiropracteur ?
D’abord de l’écoute : la première visite dure près d’une heure, pour apprendre à vous connaître, vos antécédents, votre santé, comprendre vos objectifs et vos limitations éventuelles actuelles.
Puis un examen physique minutieux : analyse de la posture et de la démarche, de l’équilibre. Examen orthopédique et/ou neurologique lorsque indiqué.
Etudes de facteurs posturaux : oculo-motricité, capteur podal, mandibulaire …
Examen chiropratique : palpation, amplitudes de mouvement, bilan de différents groupes musculaires.
Une démarche la plus étiologique possible (causale).

 

● La chiropraxie est-elle la dernière méthode à la mode ?
La chiropraxie est née à la fin du XIXe siècle au Etats-Unis et s’est rapidement développée sur la base de ses succès, les pionniers français l’introduisant dans l’hexagone au cours des années 20.
Néanmoins la chiropraxie est aussi la systématisation et l’organisation de techniques manuelles utilisées sans doute depuis l’aube de l’humanité (mentions en Egypte pharaonique, Grèce antique, …) et retrouvées dans l’arsenal thérapeutique de nombreux guérisseurs traditionnels, chamanes, jusqu’aux fameux rebouteux de nos campagnes.
Aujourd’hui c’est une profession fortement organisée, à la pointe de la recherche dans le domaine de la prise en charge manuelle des lombalgies et cervicalgies notamment, pourtant encore peu connue en France malgré sa notoriété dans le monde anglo-saxon.
Si elle est nouvelle pour vous, sachez ainsi qu’il s’agit de l’expression moderne d’un art intemporel (tout comme la pharmacologie est l’expression actuelle de l’herboristerie ou les psychothérapies celle des rituels magico-religieux dédiés à l’âme et aux émotions), et qu’elle gagne ses lettres de noblesse en maintenant vivant ce pont entre richesse de son héritage, technicité actuelle et, peut-être, médecine holistique du futur.

 

● Holistique, qu’est-ce que ça veut dire ?
Holistique signifie que si vous vous présentez avec un problème de genou, et au-delà d’éventuelles lésions avérées par l’imagerie (cartilage, ménisque, ligament, …), votre chiropracteur cherchera à déterminer si vous avez une vieille entorse de cheville, une bascule du bassin, une « subluxation vertébrale » lombaire, un stress émotionnel notable, une erreur alimentaire, des mouvements ou habitudes incorrects, … bref, tout un ensemble de facteurs, quels qu’ils soient, susceptibles d’avoir un impact négatif d’abord sur vous, puis votre genou, et les corrigera pour donner l’opportunité à votre genou de se rétablir naturellement.
Avoir une démarche holistique c’est essayer de prendre une personne dans sa totalité, et s’attacher à favoriser sa santé générale –bien que par des ajustements très spécifiques- (démarche étiologique), plutôt que de lutter contre un problème (démarche symptomatique).
C’est toute une philosophie de la santé (a l’instar de systèmes comme la médecine traditionnelle chinoise, l’Ayurvéda, la médecine hippocratique, …), supposant une discipline intellectuelle parfois contraignante, mais souvent si gratifiante !